Amidst the current great-power competition and geopolitical tensions, why have western states formulated different strategies towards Beijing? Drawing upon literature on domestic politics and securitization, this article posits that the different China strategies are jointly shaped by, ceteris paribus, (1) whether interdependence with Beijing is anticipated to bring cost or benefit to the interest groups central to the decision-making process and (2) whether securitization of China is high or low in the country. The combination thereof leads to four main types of China strategies: pragmatic detachment, confrontation, business as usual, and distancing. These four strategies are further empirically assessed in a focused, structured comparative case study on Germany, the US, New Zealand, and Romania. Findings from this research support the societal approach of studying international relations in that foreign strategies are more than an automatic response to structural conditions, e.g., interdependence, and are constantly constructed and contested by societal actors within the confines of state-led securitization.
Dans le contexte actuel de concurrence entre grandes puissances et de tensions géopolitiques, pourquoi les États occidentaux ont-ils formulé différentes stratégies à l’égard de Pékin ? Se fondant sur la littérature relative à la politique nationale et la sécuritisation, cet article postule que les différentes stratégies vis-à-vis de la Chine sont façonnées conjointement par, ceteris paribus, a) si les groupes d'intérêts centraux dans le processus de prise de décisions doivent bénéficier ou non de l'interdépendance avec Pékin ; et b) si la sécuritisation de la Chine est faible ou élevée dans le pays. En combinant ces deux éléments, l'on obtient quatre principaux types de stratégies par rapport à la Chine : le détachement pragmatique, la confrontation, la routine habituelle et la distanciation. Ces quatre stratégies sont évaluées plus avant sur le plan empirique dans une étude de cas comparative structurée et concentrée sur l'Allemagne, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et la Roumanie. Les résultats de ce travail de recherche viennent étayer l'approche sociétale de l’étude des relations internationales en cela que les stratégies étrangères se révèlent être bien plus qu'une réponse automatique aux conditions structurelles (l'interdépendance). Les acteurs sociétaux les construisent et les contestent en permanence, dans les limites de la sécuritisation menée par l’État.
En medio de la actual competencia entre las grandes potencias y las tensiones geopolíticas, ¿por qué los Estados occidentales han formulado diferentes estrategias con respecto a Pekín? Este artículo se basa en la literatura sobre política interna y securitización y postula que las diferentes estrategias con relación a China están configuradas conjuntamente por, ceteris paribus, a) si se prevé que la interdependencia con Pekín traerá costes o beneficios a los grupos de interés de mayor relevancia en el proceso de toma de decisiones; y b) si la securitización de China es alta o baja en el país. La combinación de estos dos factores conduce a cuatro tipos principales de estrategias en relación a China: desapego pragmático, confrontación, «hacer como si nada» y distanciamiento. Estas cuatro estrategias se evalúan empíricamente en un estudio de caso comparativo estructurado y centrado en Alemania, Estados Unidos, Nueva Zelanda y Rumanía. Las conclusiones de esta investigación respaldan el enfoque social del estudio de las relaciones internacionales en el sentido de que las estrategias en materia de política son más que una respuesta automática a las condiciones estructurales, como por ejemplo la interdependencia, y que son constantemente construidas e impugnadas por los agentes sociales dentro de los límites de la securitización dirigida por el Estado.