La glyptique astrologique de l’époque romaine impériale, et plus largement les savoirs astrologiques, connaissent deux types de nœuds : le premier, imagé, appartient à la constellation du Serpentaire et au décan Chnoubis, le second, scientifique, est le nœud lunaire. Nous examinerons dans la première partie de cet article la valeur prédictive des nœuds lunaires en partant des Anthologies de l’astrologue Vettius Valens (IIe s. ap. J.-C.), puis nous analyserons la signification du nœud sur deux séries d’intailles, antiques et post-antiques, afin de savoir si l’image du « Dragon des Éclipses », issu des nœuds lunaires, qui apparaît dans les sources écrites au VIe s. ap. J.-C., puis dans le monde byzantin et arabe, a des antécédents romains.