dc.contributor.author
Buis, Claire-Lise
dc.date.accessioned
2018-06-07T14:45:51Z
dc.date.available
2012-01-04T14:09:42.644Z
dc.identifier.uri
https://refubium.fu-berlin.de/handle/fub188/385
dc.identifier.uri
http://dx.doi.org/10.17169/refubium-4589
dc.description.abstract
L’ennemi n’a pas disparu de nos ordres politiques. Alors même que la
démocratie libérale se croyait sur la voie du triomphe, que la modernité
semblait devoir signer la pacification définitive en même temps que la
victoire de la tolérance et du pluralisme, il faut bien constater une
persistance intrigante : celle d’une figure de l’Autre conçue comme
existentiellement menaçante et potentiellement nuisible, à l’intérieur même de
la communauté politique. La France et l’Allemagne n’échappent pas à cette
persistance, à la fois de l’ordre de la réalité– celle d’une opposition
radicale à la démocratie – et du discours censé la prendre en charge. Comment
dès lors, l’interpréter avec les outils de la pensée politique ? Une première
voie a consisté à ignorer la difficulté ou à la contourner, à la faveur d’une
vision naïve du respect des droits et de la délibération. Une seconde voie,
plus critique, a consisté à voir dans le discours sur l’ennemi la preuve du
caractère anti-démocratique de la démocratie. Il est possible, cependant, de
sortir de cette alternative en ne considérant plus le rapport à l’ennemi comme
une anomalie mais en en faisant, au contraire, un élément constitutif de
l’identité démocratique. Mise à l’épreuve, elle se révèle et s’affirme non pas
malgré mais bien à partir de cette altérité radicale qu’implique le rapport
d’inimitié.
de
dc.description.abstract
The enemy has not disappeared from our political systems. Tolerance, pluralism
and pacification of relationships should theoretically characterize modern
liberal democracies, whose victory was interpreted as “the end of history”.
However, there still exists a perception of radical otherness, of an
existential threat at the heart of the political community. The debates in the
German and the French Parliaments about security, terrorism and extremism
since the end of the 1960s support this fact. This doctoral thesis aims to
explore this phenomenon with the tools of political theory and suggest the
necessity of overcoming the paradox. Far from being a cause for concern, the
concept of enmity is essential to understand democratic identity. The
challenge of the internal political threat helps reveal and consolidate the
very being of democratic politics.
en
dc.rights.uri
http://www.fu-berlin.de/sites/refubium/rechtliches/Nutzungsbedingungen
dc.subject.ddc
300 Sozialwissenschaften
dc.subject.ddc
100 Philosophie und Psychologie
dc.title
Démocratie(s) à l'épreuve
dc.contributor.inspector
Nils Diederich
dc.contributor.inspector
Armel Le Divellec
dc.contributor.firstReferee
Ulrich K. Preuß
dc.contributor.furtherReferee
Astrid von Busekist
dc.date.accepted
2008-12-11
dc.identifier.urn
urn:nbn:de:kobv:188-fudissthesis000000034796-9
dc.title.subtitle
Discours sur l'ennemi intérieur et identité démocratique dans les débats
parlementaires français et allemands depuis la fin des années soixante
dc.title.translated
Democracy challenged
en
dc.title.translatedsubtitle
Discourse on the "enemy within" and democratic identity in the German and
French parliaments since the end of the 1960s
en
refubium.affiliation
Politik- und Sozialwissenschaften
de
refubium.mycore.fudocsId
FUDISS_thesis_000000034796
refubium.note.author
Cotutelle - Deutsch-französisches Promotionsverfahren
refubium.mycore.derivateId
FUDISS_derivate_000000010476
dcterms.accessRights.dnb
free
dcterms.accessRights.openaire
open access