In the academic and political debate about land grabbing and agroindustrial transformations in the neoliberal food regime effects on labour are neglected. In response to this gap, this paper focuses on labour, unions, their bargaining power and struggles in these transformation processes. Empirically, I analyse the effects of the transformation of the sugarcane sector in the state of São Paulo between 2002 and 2016 by applying the power resource approach. The analysis shows that these processes had mainly negative effects on the rural working class such as increased unemployment, a loss of associational power or less collective struggles; new power resources could not compensate for this.
Dans le débat académique et politique lié aux transformations agro-industrielles dans le ‘food regime’ néolibéral, les effets sur travail sont généralement exclus. En réponse à cette lacune, cet article se concentre sur le travail, les syndicats, leur pouvoir de négociation et leurs luttes dans ces processus de transformation. Empiriquement, j'analyse les effets de la transformation du secteur de la canne à sucre dans l'État de São Paulo entre 2002 et 2016 en appliquant l'approche par les ressources de pouvoir. L'analyse montre que ces processus ont eu principalement des effets négatifs sur la classe ouvrière rurale tels que l'augmentation du chômage, une perte de pouvoir associatif ou moins de luttes collectives; les nouvelles ressources de pouvoir n'ont pas pu compenser cela.