dc.contributor.author
Kohstall, Florian
dc.date.accessioned
2018-06-07T14:36:19Z
dc.date.available
2012-02-14T14:41:11.963Z
dc.identifier.uri
https://refubium.fu-berlin.de/handle/fub188/126
dc.identifier.uri
http://dx.doi.org/10.17169/refubium-4330
dc.description
1\. INTRODUCTION 15 2\. REFORME ET COOPERATION INTERNATIONALE 52 2.1.
L’université entre réforme et transformation : les contours d’une politique
publique en Égypte et au Maroc 55 2.1. « Jamais sans un expert » : coopération
internationale et modalités de policy transfer dans les processus de réforme
99 3\. REFORME ET RECOMPOSITION 149 3.1. La politique de commissions 154 3.2.
Le choix des interlocuteurs légitimes et la réactualisation d’un pluralisme
autoritaire 183 3.3. Débat, logique d’expertise et éléments de dépolitisation
214 4\. LA POLITIQUE DE REFORME ENTRE ACCLIMATATION AUX NORMES INTERNATIONALES
ET CONSOLIDATION AUTORITAIRE 241 4.1. La traduction de la norme internationale
: entre banalisation et bureaucratisation 245 4.2. Politique de développement
et variantes de l’autoritarisme 271 5\. CONCLUSION 305 6\. BIBLIOGRAPHIE 314
7\. ANNEXES 337 8\. RÉSUMÉ EN ALLEMAND / DEUTSCHE ZUSAMMENFASSUNG 357
dc.description.abstract
Malgré l’absence de démocratisation, les régimes autoritaires du monde arabe
ne restent pas à l’écart d’une harmonisation internationale des règles du jeu.
La gouvernance – Ersatzreligion d’un Etat Providence qui aurait failli – est
omniprésente dans le discours réformiste. Les régimes autoritaires, s’ils se
réforment « par le haut », font néanmoins appel à des acteurs représentant les
partis politiques, les associations non gouvernementales, et le secteur privé
pour débattre des chantiers de la réforme. La constitution de commissions et
de comités est devenue une pratique récurrente pour élargir le champ de la
décision. Afin d’illustrer ces nouvelles pratiques de réforme, ce travail
étudie les processus de mise sur agenda et de négociation des réformes de
l’enseignement supérieur en Egypte et au Maroc. En cours depuis la fin des
années 1990 et soutenue par les bailleurs de fonds internationaux comme la
Banque Mondiale et l’Union Européenne, la réforme de l’université est
considérée comme un chantier-clé pour moderniser l’économie, insérer les pays
arabes dans la société globale du savoir mais aussi pour garantir la stabilité
politique. À travers une démarche comparative, notre travail souligne les
différences dans les stratégies que l’Egypte et le Maroc mettent en œuvre dans
l’élaboration des programmes de réforme. En mobilisant les outils fournis par
les approches de l’action publique, notamment les concepts de « transfert » et
de « traduction » des politiques publiques, nous proposons de voir comment les
acteurs nationaux interagissent avec les organismes internationaux, quels
enjeux déterminent les choix des différentes parties au-delà du simple
paradigme néo-libéral, et enfin, comment ces réformes contribuent à la
réactualisation d’une gouvernance autoritaire. En nous appuyant sur les cas
égyptien et marocain nous esquissons différents modèles de gestion autoritaire
des biens publics. À travers eux, nous souhaitons contribuer à un renouveau de
l’analyse de l’action publique des régimes autoritaires et à une appréhension
plus souple de la problématique du changement politique, souvent analysée en
termes de démocratisation ou de résistance à la démocratisation.
de
dc.description.abstract
This doctoral thesis examines the impact of international aid agencies on the
reform agenda of North African countries. It analyses and compares the paths
of higher education reform (1997-2007) in Egypt and Morocco, using analytical
instruments pertaining to new approaches in public policy theory. For a long
time, both countries appeared relatively immune against reform pressure from
outside. Still, the analysis of their reform processes shows that the
internationalization of higher education has been high on the agenda in both
countries. Moreover, the participatory approach – as promoted by international
aid agencies like the World Bank as part of its governance agenda – is
practised in pushing through unpopular reform measures: In both countries
stakeholders from political parties, non-governmental organizations and the
private sector took part in the reform process. The establishment of
committees and commissions emerged as an important tool for those
authoritarian regimes to widen their scope of participation. It is to be
examined how specific instruments, promoted by international organizations and
bilateral donors, are integrated into a setting of authoritarian rule. The
policy transfer between donors and recipients is relatively smooth as long as
it concerns the realm of policies and a rather diffuse way towards
internationalization through the implementation of foreign reform instruments
in the university sector. Modes of transfer grow more subtle when the realms
of power and politics are affected. This book provides an insight into the way
authoritarian rulers adapt international reform demands for their own
political settings by providing a detailed analysis of reform commissions and
committees, their members and their institutional environment. I shall argue
that international aid agencies even provide the necessary support for this
process of authoritarian consolidation, albeit non-intentionally and rather as
an unintended consequence of their engagement. The comparison of Egypt’s and
Morocco’s reform processes by means of an analysis of a specific sector (e.g.
higher education) serves as a microanalysis to understand how authoritarian
regimes work. It also helps to understand the varieties of authoritarian
regimes. Morocco was and is able to formulate a more comprehensive reform of
its higher education system. The country demonstrates greater flexibility due
to its monarchical system and its pluralistic nature. Egypt under Mubarak only
applied a piecemeal type of reform, partly due to its rigid form of pluralism
in a quasi-one-party system. Still, Morocco’s flexibility should not be
confused with a greater openness of its political arena. It is linked to a
specific pattern of pluralism that is reproduced through the aforementioned
reform processes.
en
dc.rights.uri
http://www.fu-berlin.de/sites/refubium/rechtliches/Nutzungsbedingungen
dc.subject
Authoritarianism
dc.subject
University Reform
dc.subject
Policy Transfer
dc.subject.ddc
300 Sozialwissenschaften
dc.title
Coopération internationale et consolidation autoritaire
dc.contributor.contact
florian.kohstall@fu-berlin.de
dc.contributor.inspector
Prof. Dr Cilja Harders
dc.contributor.inspector
Dr. Sandrine Lefranc
dc.contributor.inspector
Dr. Gilles Massardier
dc.contributor.inspector
Prof. Dr. Mohamed Tozy
dc.contributor.firstReferee
Prof. Dr. Friedemann Büttner
dc.contributor.furtherReferee
Prof. Dr. Michel Camau (franz. Betreuer)
dc.contributor.furtherReferee
Dr. Eberhard Kienle
dc.date.accepted
2009-04-17
dc.identifier.urn
urn:nbn:de:kobv:188-fudissthesis000000036138-3
dc.title.subtitle
Une comparaison de la politique de réforme en Égypte et au Maroc : Le cas de
l’enseignement supérieur
dc.title.translated
International development cooperation and authoritarian rule
en
dc.title.translatedsubtitle
A comparison of higher education reforms in Egypt and Morocco
en
refubium.affiliation
Politik- und Sozialwissenschaften
de
refubium.mycore.fudocsId
FUDISS_thesis_000000036138
refubium.note.author
Deutscher Titel: Internationale Entwicklungskooperation und autoritäre
Herrschaftskonsolidierung :Eine vergleichende Untersuchung der Reformpolitik
in Ägypten und Marokko am Beispiel der Hochschulen
refubium.mycore.derivateId
FUDISS_derivate_000000010707
dcterms.accessRights.dnb
free
dcterms.accessRights.openaire
open access